Accueil / Les chroniques littéraires de Claire / « Ce qu’il reste après tout » d’AL Jean : un roman au temps du confinement !

« Ce qu’il reste après tout » d’AL Jean : un roman au temps du confinement !

En lisant les premières pages de ce « Ce qu’il reste après tout », d’AL Jean, j’ai eu très peur : « Voilà une jérémiade sur le confinement » me suis-je dit, moi qui ait si bien vécu cette étrange période.

Si j’en ai continué la lecture, c’est parce que je trouvais original et intéressant de pouvoir lire le point de vue de chaque membre de la famille mise en scène dans ce roman. En effet, nous n’avons pas un narrateur unique mais bien cinq, et l’auteure a réussi avec brio, en se mettant dans la peau de ces différents personnages, à retranscrire à travers ces lignes, leur propre caractère, leurs faiblesses et leurs démons.

Au fil des pages, je me suis vite rendue compte de mon fourvoiement, et comme l’explique si bien AL Jean : « Il ne s’agit pas d’un roman sur la crise sanitaire, mais bien d’un roman au temps de la crise sanitaire. » Je trouve d’ailleurs dommage que cette explication n’ait pas été plus mise en valeur.

Nous sommes donc embarqués dans un huit clos, en compagnie de Victoire, Clément, et leurs trois enfants, Lisa, Samuel et la petite Manon. L’ambiance anxiogène du premier confinement est admirablement bien mise en scène, et les inquiétudes légitimes et universelles liées à ce contexte inédit, brillamment retranscrites.

A mesure que nous avançons dans l’histoire, nous découvrons peu à peu la profondeur de ces personnages et la cause de leurs différends de manière très émouvantes – mes yeux se sont humidifiés à plusieurs reprises.

J’ai donc beaucoup apprécié le premier roman de AL Jean et la félicite pour avoir franchi le pas vers son rêve primordial. Je me suis retrouvée à lire goulûment ces 345 pages, avec des difficultés pour stopper ma lecture. J’en conclus que c’est un premier roman réussi !


Chronique littéraire par Claire Gossier

Travailleuse littéraire, j’opère autour des contes en particulier et de l’écriture en général. C’est au sein de l’association Ecriv’art : lire, écrire et conter que je m’épanouis dans mes savoirs faire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top