C’est une histoire haute en couleur que nous offre Loreleï Plume, avec son roman fantasy « Éléonore et les Démagicatrices ».
D’abord, par le décor de cette histoire, original et intéressant, puisque la capitale magique est habilement cachée dans le monde humain, ce qui implique que les deux univers, s’ignorant l’un l’autre, se superposent et se frôlent.
L’auteure nous plonge assez rapidement dans l’intrigue, qui réserve au lecteur de nombreux rebondissements (peut être trop à mon goût).
Sans conteste, ce roman fantasy sera dévoré par le lecteur. Au cours de ses 400 et quelques pages, il aura tout à loisir de voir évoluer les différents personnages et notamment son héroïne, Éléonore qui, à travers ses rencontres, ses épreuves et difficultés, s’affirme et finit par se révéler.
L’histoire est menée intelligemment, je salue l’auteure pour son imagination sans borne, dans ce style particulier qu’est la fantasy. En effet, en dépit de l’atmosphère magique, l’intrigue reste totalement cohérente, et les éléments dont nous, humains, n’avons pas connaissance, sont surprenants et ô combien remplis de bons sens.
En matière de descriptions, là encore l’auteure a su trouver le juste milieu : son roman en recèle juste assez pour que le lecteur soit imprégné du décor et de l’ambiance, sans en mettre trop, ce qui écarte la lassitude. Une atmosphère juste dosée…
Enfin, ce qui m’a particulièrement plu dans ce roman fantasy est le rapport exigu entre le monde magique et humain, comme si la magie était à notre portée. En effet, lors de l’apprentissage d’Éléonore à la magie, l’auteure fait appel à des techniques de méditation et de contrôle de soi bien efficaces pour permettre à chacun de maîtriser au mieux son ou ses dons, car il ne faut pas oublier qu’en tant qu’êtres humains, nous en sommes tous dotés. Encore faut-il le ou les trouver et les travailler pour peut-être devenir aussi un peu magicien…
Bref, c’est un livre que je recommande sans hésitations, pour un moment magique !
Chronique littéraire par Claire Gossier
Travailleuse littéraire, j’opère autour des contes en particulier et de l’écriture en général. C’est au sein de l’association Ecriv’art : lire, écrire et conter que je m’épanouis dans mes savoirs faire.